L'OL et les arbitres : une grande histoire d'amour !
Vous n'avez pas pu passer à côté des derniers événements en date : les fautes d'arbitrage.
Cette année semble être la goutte d'eau qui a fait déborder le vase. Les autorités du football tirent la sonnette d'alarme, alors qu'aucun arbitre français n'a été convoqué pour participer au Mondial cet été au Brésil (J-49 pour rappel) ; un scandale et une dévalorisation de l'arbitrage français fait la Une des journaux sportifs.
L'Olympique Lyonnais, plus particulièrement, semble être le bouc émissaire de l'arbitrage français.
L'actualité récente a été marqué notamment par les coups de gueule de l'entraineur et du président lyonnais. Tout deux ont montré leur agacement face aux erreurs d'arbitrage récurrentes en leur défaveur.
Dernière intervention en date de Rémi Garde, la semaine dernière, en finale de Coupe de la Ligue face au PSG :
On perd la finale sur une erreur d’arbitrage. C’est plus facile de mettre deux matches de suspension à Clément Grenier pour des mots de vestiaires que de prendre une bonne décision avec cinq arbitres. Je suis extrêmement triste de perdre sur une double erreur. Il n'y avait pas faute et l'action se déroule en dehors de la surface. A quoi sert le cinquième arbitre qui doit être bien placé ?!
Pour illustrer ce constat, retour en image sur les erreurs plus ou moins flagrantes discréditant les arbitres français
Lyon-Monaco : Hors-jeu d'un joueur monegasque sous les yeux de l'arbitre de touche ! But par la suite.
Lyon-Monaco : Second hors-jeu pour Monaco, non sifflé par l'arbitre central. En regardant plus pointilleusement, on remarque le retard de l'arbitre de touche sur l'action. But par la suite.
Rien que sur le match Lyon-Monaco, 2 erreurs d'arbitrages ont été recensés et qui se concluent par des buts. Au final, défaite 3-2 du club rhodanien, sans les errreurs, le résultat aurait été tout autre. De quoi agacer sérieusement les dirigeants et joueurs lyonnais, qui n'avaient aucunement besoin d'une nouvelle contrainte pour accrocher une place en Europe cette saison.
En championnat, mais aussi en Coupe !
En finale de Coupe de la Ligue, la "faute" est moins flagrante mais coûte cher à l'Olympique Lyonnais, qui a concédé deux buts au Stade de France dont un sur le penalty qui sera sifflé à la suite de ce léger contact entre le gardien lyonnais, Lopes, et le milieu offensif du Paris Saint-Germain, Lucas.
Le gardien Lopes sort de sa surface d'une façon assez spéctaculaire, sans contact clairement identifié. L'arbitre n'hésite pas une seconde à siffler pénalty alors que le gardien se situait en dehors de sa surface.
D'autres clubs n'ont pas été épargnés par les erreurs d'arbitrage. Lyon, en a été toutefois une proie facile !
Dans les colonnes du Parisien, Michel Platini, président de l'UEFA, a montré aujourd'hui son mécontentement face aux performances catastrophiques des arbitres français.
Je cite :
A titre personnel, je suis toujours hostile à l’arrivée de la technologie dans l’arbitrage.
La finale de la Coupe de la Ligue entre le PSG et Lyon a été entachée par une grosse erreur d’arbitrage ? Mais allez mettre des lunettes à M. Lannoy ! Il est payé pour voir si la faute est ou non dans la surface.
C’est comme les hors-jeu de Monaco face à Lyon : les arbitres ne sont pas sur la ligne du dernier défenseur. Qu'est ce que vous voulez que j’y fasse ? Si les arbitres ne voient pas ou qu’ils se trompent, c’est qu’ils sont mauvais.
De mon point de vue, la solution idéale, cela reste le système à cinq arbitres.
Pour rebondir et émettre une critique personnelle face aux sytèmes à cinq arbitres, je pense que le 5ème arbitre, placé à côté des cages, ne peut pas juger un hors-jeu depuis sa position, il se trouve face au joueur en position de hors-jeu.
Pour moi, il s'agit d'un manque d'efficacité et de concentration des arbitres situés aux abords de la pelouse. Ils sont le dernier rempart avant la concrétisation d'un éventuel but et font preuve d'innatention assez régulièrement selon moi.
Faut-il revoir le système de formation des arbitres en France ?
J'attend vos réactions face à cet article et cette question cruciale dans les années à venir.
Alexis FONTANA